💰 24 400 € d'aides + 1 client pour se lancer
#5 Le plan parfait pour être à son compte sans risque pendant 1 an.
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Au programme
Les 4 problèmes d’un consultant freelance
Tout le monde a son avis sur l’indépendance
Le plan parfait : 1ère étape. Trouver un client intéressant
Le plan parfait : 2ème étape. Faire le plein d’aides
Avoir des aides en cas de démission ou quand on est étudiant
Les 4 problèmes d’un consultant freelance
Qu’on souhaite devenir ou rester indépendant, on a toujours les mêmes soucis :
On est noyé par toutes les informations qu’on trouve : vidéos YouTube, articles Légifrance, réseaux sociaux, étude de marché,...
On a peur de faire face à une fin de mission, se retrouver sans rien et devoir rechercher de nouveaux clients intéressants, sans garantie
On n'a aucune certitude de voir l’argent arriver sur son compte : un paiement client n'est pas automatique comme un salaire
On a une phobie administrative qui grandit au fur à mesure de lire tout et son contraire sur la réglementation. Sans compter les nouveautés annuelles à prendre en compte
Résultat : on travaille ou on a peur de travailler plus qu’un temps plein classique et ainsi devenir une caricature d’un entrepreneur à bosser 70 heures / semaine. Alors qu’à la base, on souhaite être indépendant pour gagner plus d’argent et pour avoir plus de temps pour soi et ses proches.
Tout le monde a son avis sur l’indépendance.
Les 4 problèmes précédents en provoquent un 5ème : la désinformation.
Certains pensent avoir raison sauf que la réglementation a soit changé entre temps, soit est différente quand on creuse. Comme le mythe de l’interdiction de dépasser le seuil de la microentreprise (= auto-entrepreneur) : c’est faux. Il y a une période de tolérance de 2 ans.
D’autres ont vécu une mauvaise expérience ou ont vu un proche galérer et en font une vérité absolue.
A l’inverse, certains ont réussi plus que la moyenne et enjolivent le statut. Sans compter ceux qui abusent du “SMIC Linkedin à 10K€” pour faire du buzz.
Tu te mets alors à douter : tu as l’impression de ne pas avoir d’expertise à vendre, alors qu’il suffit d’être fiable pour être à son compte.
Heureusement, il est possible de se lancer sans risque. Idéal pour tester par toi même car personne n’a de boule de cristal pour savoir si tu vas réussir et/ou si ça va te plaire.
Le plan parfait : 1ère étape. Trouver un client.
La 1ère étape pour se lancer en freelance, ce n'est pas de créer son entreprise, ni de démissionner.
Transformer ton employeur en client
La mission de tes rêves, ça sera pour plus tard. Plus tu te lanceras tôt en freelance, plus tu l’auras tôt.
Si ton employeur est satisfait de ton travail, quel est l'intérêt de ton manager de te le refuser ? Et au pire, si il te le refuse, tu n’as rien à perdre.
Toi et ton employeur pouvez avoir une crainte que le nouveau contrat soit sanctionné et requalifié en contrat de travail par l’URSSAF. Mais c’est peu probable si la durée est limitée :
Si vous vous entendez bien, aucune des 2 parties n’aura intérêt à le dénoncer
Un contrat bien rédigé permettra de sécuriser les intérêts de chacun
Sinon, tu peux faire un contrat tripartite en passant par un intermédiaire :
Un contrat reliera l’intermédiaire et ton employeur
Un autre te reliera toi et l’intermédiaire
A toi de choisir dans ce cas un intermédiaire de confiance avec une marge raisonnable (Moi par exemple ? 😇)
Si 0) pas possible, trouver un client intéressant
Si tu n’arrives pas à trouver de client pendant ton job de salarié, tes études ou ton chômage, c’est mal barré. Car tu devras faire de même pour en trouver d’autres quand tu seras indépendant.
Pour avoir le choix et avoir des missions intéressantes, il faut savoir se vendre :
Donner envie à la 1ère lecture de ton profil en 10 secondes
Donner des preuves et de la réassurance pour lever les objections des personnes qui visitent ton profil avant de te contacter
Les 2 moyens prioritaires à construire pour y arriver sont un CV de consultant freelance + un profil Linkedin détaillé.
C’est toujours mieux qu’un site :
Le process de recrutement de freelance est identique à celui des salariés dans la majorité des entreprises : le CV est le point d’entrée
Les entreprises sont habituées à recevoir “en PJ” des CV. Elles le font ensuite circuler dans une entreprise (certaines continuent même à l’imprimer encore en 2024 !)
Il existe des chasseurs de freelance comme des chasseurs de salarié et ils démarchent sur Linkedin. Ils n’ont pas le temps de visiter ton site tout mignon. Sorry
Je n’ai jamais eu besoin de site, ni de vitrine pour trouver mes clients en 5 ans. J’ai compilé et rangé ces années d’apprentissage dans un Guide. Il permet d’attirer des clients intéressants vers toi avec puis sans prospection. Tu peux y accéder en cliquant ici.
Inutile pour commencer de publier sur une vitrine ton portfolio (= des livrables que tu as produits auparavant). La personne qui te contact a un brief à respecter. Ce n’est pas avec elle que tu vas bosser directement, donc elle ne pourra pas les juger.
Tu pourras montrer en entretien tes réalisations. C’est beaucoup plus impactant. Et surtout, tu montreras celles qui correspondent le mieux au contexte.
Négocier un temps partiel ou une rupture conventionnelle
A partir du moment ou tu considères que ton ou tes futurs clients te rapporteront suffisamment d’argent, tu peux négocier soit :
un temps partiel
une rupture conventionnelle
L’inconvénient du temps partiel est que tu ne pourras pas bénéficier d’aides alors qu’avec une rupture conventionnelle oui.
Le plan parfait : 2ème étape. Faire le plein d’aides
Inscription au chômage
Pour débloquer les aides, tu dois t’inscrire à Pôle Emploi / France Travail avant de créer ta microentreprise.
1ère aide : L’ACRE
Durée : pendant 1 an en microentreprise
Caractéristique : 50% de charges en moins
Une condition suffit : être bénéficiaire du chômage à la création de la microentreprise ou être âgé de - de 26 ans ou autres cas (très) spécifiques.
A mon époque, c’était même pendant 3 ans. Mais si je calcule l’équivalent aujourd’hui à ma situation, c’est déjà dingue. J’ai fait 89 145 € de CA ma 1ère année, soit une aide de 9 400 € en 2024
Puis on inverse 2 lettres et on a la 2ème aide. L’ARCE :
Durée : la moitié versée à la création de l'entreprise et l’autre moitié au bout de 6 mois
Caractéristiques : 60% de tes droits chômage. Si tu arrêtes ta microentreprise, tu peux percevoir le reste le temps de retrouver un emploi.
Condition : avoir le droit au chômage.
Personnellement, cela a représenté 15 000 €, soit 24 400 € d’aides et de réductions de charges cumulées. J’ai intégré les dernières normes administratives et toutes les démarches à réaliser dans la version 2024 de mon guide pour créer et administrer ton entreprise dans les règles. Tu peux y accéder en cliquant ici.
Avoir des aides en cas de démission ou quand on est étudiant
Tu peux (ré)activer tes droits chômage en passant par une société de portage pour travailler avec ton 1er client :
Pendant 1 mois si tu as + 3 ans de salariat
Pendant 6 mois si tu as - 3 ans de salariat
C’est le seul avantage du portage salarial malgré son coût élevé. Une fois la période terminée, tu peux t’inscrire au chômage puis créer ta microentreprise pour cumuler un meilleur revenu et des aides.
Être à son compte, ce n’est pas risqué. Tu peux tester pendant 1 an sans sacrifier ton confort de vie.
Et choisir de le rester ou non.
Bonne rentrée à toi,
Stéphane,
PS : j’ai besoin de toi mate !
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Ça me donnera un indice pour développer ce qui marche et améliorer le reste 📈