📈 Les 3 piliers pour + de cash et - d'effort
#1 Ou les bases business, gestion et finance pour consultant freelance
Hello mate,
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Alors bienvenue dans cette édition #1 de Freelance & Cash.
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Au programme
C’est quoi un consultant freelance ?
Consultant = stabilité financière
Le 1er pilier business
Le 2ème pilier gestion
Le 3ème pilier finance
C’est quoi un consultant freelance ?
Un consultant freelance n’est qu’un type de freelance. Autrement dit, un freelance n’est pas forcément un consultant freelance.
Pas évident quand on a jamais bossé en agence, cabinet ou ESN ou quand on a un profil technique. Alors un récap s’impose.
Freelance
Quand on cherche la définition sur Google, voilà sur quoi on tombe.
Personne qui est indépendante dans sa profession et n'a pas de contrat de longue durée avec un employeur particulier.
N’importe quelle profession s’y prête : rédacteur web SEO, coach de vie, soins à domicile, consultant RH, pet-sitter, expert-comptable, chauffeur VTC, professeur indépendant, coach sportif à domicile, photographe, YouTubeur, agent immobilier indépendant, graphiste / illustrateur,…
Consultant freelance
Il ne vend pas une offre comme le fait un taxi pour aller d’un point A à un point B. Il vend ses compétences à la journée. 1 jour = 400 € par exemple (=TJM ou Taux Jour Moyen). Les experts font la même chose mais à l’heure. 1h = 400 € (=THM ou Taux Horaire Moyen).
En général il a des clients professionnels (B to B) mais pas forcément. Un psychologue est un consultant dans le sens où il vend des sessions de temps pour des particuliers (B to C).
Les plus connus travaillent dans le conseil, le digital ou l’IT mais ce n’est pas obligatoire. Le plus important, c’est d’avoir un métier qui nécessite de la récurrence avec ses clients.
Consultant = stabilité financière
Qu’est ce qui différencie un photographe qui vend son temps pour un mariage contre 1 000 € ou une consultante qui vend sa journée 500 € ?
C’est la récurrence de vente : peu probable qu’une photographe soit rappelée par son client la même année. Un consultant oui.
Plus encore. Il peut vendre 1 jour, 1 mi-temps ou un temps complet par mois. (il n’est pas rare qu’une consultante facture des montants à 10 000 € à son client pour 20 jours travaillés sur 1 mois).
Et 🍒 sur le 🍰, ce sont souvent des contrats de 3 mois renouvelables d’une valeur de +30 000 € de CA (chiffre d’affaires).
Ce n’est pas du net dans la poche mais ce qui est sûr, c’est qu’un seul client peut lancer la machine sans avoir peur du lendemain financièrement.
Le 1er pilier business
= faire rentrer du cash.
Pour y arriver vite, il faut vendre de la prestation de service. Le produit c’est toi.
Pas besoin de site vitrine. Un CV et un profil Linkedin (à jour !) suffit à trouver des missions.
Certains métiers sont plus avantagés que d’autres à être à leur compte car plus démocratisés en ligne.
Liste non exhaustive : auditeur, architecte, chef de projet, coach en entreprise, data specialist, développeur, DevOps, expert (IT, Salesforce, SAP, SIRH,…), manager de transition, product owner, scrum master, spécialiste SEA SEO, SysOps, transformation digitale, UXUI designer.
Des plateformes spécialisées leurs proposent des missions notamment :
Malt = tous les métiers en agence digitale et marketing
One Man Support = tous les métiers en cabinet d’audit, de conseil et finance
Pylote = tous les métiers en ESN
Si tu vois ton métier sur ces plateformes, bingo, tu peux être consultant.
Si ce n’est pas le cas, une recherche google avec ton “métier” + “consultant” ou “freelance” ou “indépendant” peut réserver des bonnes surprises.
D’autres métiers sont plus développés en CDD / intérim qu’avec un statut d’indépendant.
Je suis convaincu que les tensions de recrutement sur quasiment toutes les fonctions vont voir naitre d’autres consultants spécialisés.
Je pense notamment aux métiers qui recruteront le plus dans les 10 ans selon la DARES : les agents d'entretien, les enseignants, les aides à domicile, les conducteurs de véhicule, les cadres administratifs, financiers et comptables, les commerciaux, les infirmiers, les aides-soignants, les manutentionnaires qualifiés
Les actuels secteurs en tension (la restauration, le bâtiment, l’aide à domicile et les transports) vont voir naitre (si ce n’est pas déjà le cas) des formes de consultants plombiers, cuisiniers, contremaitre,…
Pourquoi ils ne pourraient pas vendre leur temps eux aussi contre du conseil ?
Cette nouvelle source de cash peut être un complément ou un remplacement d’un revenu de salarié selon les métiers et selon si tu souhaites y aller à fond ou petit à petit.
Le 2ème pilier gestion
= A quoi ça sert de gagner de l’argent si c’est pour payer des coûts évitables ?
Je ne vais pas te dire de t’immatriculer dans un paradis fiscal. C'est mal me connaître.
D’autant plus qu’avoir une immatriculation en dehors du pays de sa nationalité peut amener, au mieux des clients à se méfier, au pire des clients qui ne peuvent pas contractualiser avec toi (contrainte service achat / juridique).
En France, un mauvais statut peu couter cher :
3000 € par mois de cash net de différence pour une même rentrée d’argent.
C’est énorme.
A noter qu’en auto-entrepreneur / microentreprise, il n' y a pas de limite de chiffre d'affaires grâce à la période de tolérance de 2 ans.
Tu peux donc profiter pendant minimum 2 ans de ce statut.
C’est une erreur à ne pas commettre. Et il y en a beaucoup d’autres à éviter une fois le statut choisi, peu importe lequel.
En gestion, si tu fais des erreurs ou des oublis :
en ta défaveur, c’est pour ta 🍏
en ta faveur, c’est L’URSSAF ou les Impôts qui risquent de te régulariser et te majorer la somme due
Moins tu fais d’erreurs et d’oublis de gestion et plus tu optimises, plus tu gagnes de cash pour un même effort de travail.
Le 3ème pilier finance
= faire fructifier les fruits de son travail.
En alliant les 2 premiers piliers, un consultant freelance multiplie par 2 ou 3 minimum ses revenus par rapport à son activité précédente (à temps plein).
Il est donc largement possible de ne pas dépenser tous ses nouveaux revenus pour en investir une partie à condition de ne pas tout mettre sur un livret d’épargne ou pire, sur son compte courant.
On peut :
acheter sa résidence principale au bout d’1 an d’activité
investir dans l’immobilier locatif
investir en bourse.
Personnellement, je fais les 3 options car je les trouve complémentaires mais chacun à une aversion au risque, sensibilité ou objectifs différents.
Par exemple, je n’ai pas de cryptomonnaie. Je n’y suis pas sensible. Peut être que je manque l’affaire du siècle mais ce n’est pas grave. Les performances de mes autres investissements me suffisent.
Pour prendre confiance petit à petit, on peut commencer par l’achat de sa résidence principale :
On ne paie plus de loyers qui enrichit un autre propriétaire
Si on déménage, on fait payer un loyer qui rembourse son prêt
Dans tous les cas, dans 20 à 30 ans, le prêt sera terminé et le bien pourra soit être vendu, soit être loué.
Et avec Airbnb, on peut même déjà générer des revenus avec. De quoi improviser un voyage ou investir cette nouvelle rentrée d’argent.
C’est ce que je fais avec ma résidence principale.
Et avec une conciergerie qui s’occupe de tout, cela devient un revenu passif.
Une bonne entrée en matière pour encore + de cash, sans effort.
Bonne semaine à toi,
Stéphane,
PS : j’ai besoin de toi mate :
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Ça me donnera un indice pour développer ce qui marche et améliorer le reste 📈
Le roi de la frite 🍟 😝
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